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xavier raufer - Page 5

  • Une bombe sur la gauche caviar...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Xavier Raufer à Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque l'affaire Olivier Duhamel et ses ondes de choc au sein de la gauche caviar....

    Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et, tout récemment, Le crime mondialisé (Cerf, 2019).

     

                                            

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  • Loi sécurité globale : quand l'exception devient la règle...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque les lois d'exception et, notamment, la dernière en date, la loi "Sécurité globale". Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019) et dernièrement Ernst Jünger entre les dieux et les titans (Via Romana, 2020) ainsi que La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020).

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    Alain de Benoist : « Le danger de la loi de “sécurité globale”, c’est que l’exception devienne la règle… »

    Pour ses opposants de droite comme de gauche, la loi sur la « sécurité globale » semble être synonyme d’abandon des réalités réelles en échange d’une sécurité virtuelle. Pensez-vous que le gouvernement en fasse trop ou pas assez ?

    Je pense qu’il faut aborder le problème avec un peu plus de recul. Depuis plusieurs décennies, les dysfonctionnements de la démocratie libérale, dysfonctionnements qui sont à l’origine de la poussée des mouvements populistes, ont entraîné dans la plupart des pays occidentaux une « crise de gouvernabilité » gravissime. La déconnexion entre la classe dirigeante et les peuples, qui se traduit par le discrédit des anciens « partis de gouvernement », inquiète au plus haut point les pouvoirs publics, qui cherchent par tous les moyens à gouverner en se passant du peuple ou à obtenir son consentement autrement que par la voie électorale, qui ne lui garantit plus les résultats escomptés.

    La distraction et la consommation ne suffisent plus lorsque le chômage monte et que la précarité s’accroît, et que la crise politique se double d’une crise sociale et financière, pour ne rien dire de la crise culturelle induite par l’immigration. Il reste alors à contraindre par la peur, dont on sait depuis longtemps qu’elle fait très bien accepter (sinon désirer) la soumission. Je ne suis pas de ces complotistes qui s’imaginent que le terrorisme islamique ou l’épidémie de Covid-19 ont été créés de toutes pièces pour servir de noirs desseins. Je vois très bien, en revanche, combien il est aisé, pour les élites en place, d’instrumentaliser ces circonstances à leur profit afin de porter atteinte aux libertés. Aux États-Unis, le Patriot Act a été adopté pour faire face au terrorisme, après quoi, il a servi à tenir en laisse toute la population. Les lois d’exception finissent par entrer dans le droit commun, ce qui fait que l’exception devient la règle. Le Covid-19 est une maladie bien réelle (elle aura bientôt tué, aux États-Unis, plus de gens que d’Américains durant toute la Seconde Guerre mondiale), mais on ne peut qu’être frappé par le caractère disproportionné de ces mesures d’une ampleur jamais vue adoptées à l’échelle planétaire pour venir à bout d’un virus dont le taux de mortalité ne dépasse pas 0,5 %. En raison de ce que beaucoup de gens perçoivent comme une « dictature sanitaire », la majorité des Français ont, depuis mars dernier, accepté de bouleverser leur vie quotidienne avec une docilité confondante. Les masques qu’ils portent ressemblent de plus en plus à des bâillons.

    On peut penser qu’il n’en sera plus de même lorsqu’on pourra pleinement mesurer les dégâts économiques et sociaux de cette crise sanitaire : les faillites et les dépôts de bilan qui vont se multiplier, l’extinction progressive du commerce traditionnel au profit des grands centres commerciaux et des commandes en ligne, l’effondrement programmé de secteurs professionnels entiers. Ce pourrait même être l’élément déclencheur d’une immense révolte sociale dont les manifestations des gilets jaunes n’auront été qu’un signe avant-coureur. Si tel n’est pas le cas, alors il faudra admettre que rien ne sera « plus comme avant ». Nous entrerons dans un nouveau monde, intégralement fiché-numérisé-connecté.

    Le criminologue Xavier Raufer estime que « les voyous ne s’arrêtent que lorsqu’on les arrête », tandis que Marine Le Pen affirme qu’au lieu de promulguer des « lois d’exception », il faudrait peut-être commencer par appliquer « celles qui sont existantes ». Que vous inspire cette succession ininterrompue de lois sur l’immigration, le terrorisme ou l’insécurité, alors que, sur l’essentiel, rien ne paraît changer ?

    Ils ont l’un et l’autre raison. Xavier Raufer a également raison de dire que, si les Blacks Blocs viennent tout casser dans les manifestations, c’est parce que leur présence convient très bien aux pouvoirs publics qui, dans le cas contraire, auraient tous les moyens de les empêcher de venir, tant ils sont depuis longtemps fichés et répertoriés. Mais on ne peut se borner à dire qu’il suffirait d’arrêter les bandits et d’appliquer les lois. On voit bien, déjà, que la volonté de les appliquer fait défaut, mais on oublie souvent que ce sont les juges du Conseil constitutionnel, du Conseil d’État et de la Cour européenne des droits de l’homme qui sont les premiers à empêcher ou à freiner leur application. C’est la raison pour laquelle un gouvernement qui déciderait, demain, d’arrêter l’immigration ne pourrait tout simplement pas le faire. Il en ira de même aussi longtemps que l’on n’aura pas dénié toute valeur constitutionnelle à des proclamations déclamatoires du genre de la Déclaration de 1948, et tant que la France n’aura pas fait savoir qu’elle tient les décisions de la Cour européenne des droits de l’homme pour nulles et non avenues.

    Si le terme de « sécurité globale » peut porter à caution, celui d’« islamo-gauchisme », aujourd’hui très la mode, vous paraît-il approprié ? Recouvre-t-il une réalité tangible ?

    Je suppose qu’avec cette étiquette, on veut désigner la fraction des gens de gauche qui ont pour l’islamisme radical des indulgences coupables. Mais le mot n’en est pas moins mal choisi, et aussi mal formé. D’une part, on ne sait pas très bien si « islamo » vise l’ ou les . D’autre part, le « gauchisme » est un mot-valise insaisissable. Historiquement parlant, il désigne les critiques de gauche du bolchevisme que Lénine, en 1919, déclarait atteints de la « maladie infantile du communiste ». Rappelez-vous qu’en 1968, les communistes se déchaînaient contre les « gauchistes », alors identifiés aux anarchistes, aux trotskistes et aux maoïstes. Par la suite, le « gauchisme » a dérivé jusqu’à s’identifier à l’aile extrémiste des libéraux-libertaires et des adeptes de la « théorie du genre », voire aux dessinateurs de Charlie Hebdo, ce qui ne veut plus rien dire. Christian Estrosi, lui, préfère parler d’« islamo-fascisme », ce qui est encore plus bête.

    L’expression, finalement, ne vaut pas mieux que le « judéo-bolchevisme », l’« hitléro-trotskisme », les « rouges-bruns » ou autres calembredaines qui nous ramènent au bon vieux temps des « vipères lubriques » et des « hyènes dactylographes » (en 1970, la théologienne Dorothee Sölle avait même inventé le « christo-fascisme » !). Dans tous les cas, on est en présence d’étiquettes polémiques reposant sur un procédé classique de transfert de répulsion : il s’agit de discréditer en assimilant à un objet répulsif déjà identifié. C’est à la fois ridicule et enfantin. Le gauchisme est une chose, le fascisme en est une autre, l’islamisme en est une troisième. À vouloir mettre le signe égal entre les mots (« de Gaulle = Hitler », « CRS = SS », etc.), on embrouille seulement les choses au lieu de les éclairer.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 4 janvier 2021)

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  • Coup de force !...

    La fondation Identité et démocratie vient de publier le premier numéro de sa revue IDées dirigée par Hervé Juvin et André Kotarac. La revue est disponible gratuitement au téléchargement sur le site de la fondation.

     

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    Au sommaire :

    LE POUVOIR

    Coup de force à Bruxelles

    Comment le coronavirus a servi la centralisation européenne, par Hervé Juvin

    Les pièges du net

    Big Data a-t-il pu anticiper le COVID-19? Les GAFAM en flagrant délit d’aveuglement,

    Cyberattaques : La grande menace, par Xavier Raufer

    Entretien avec Xavier Raufer :« Les vraies attaques sont à venir. Et elles devraient être terribles. »

    Cybersanté :Zoom sur le désordre numérique, par Hervé Juvin

    Politique belge

    Entretien avec Gerolf Annemans

     

    LE MONDE

    États-Unis

    Le nationalisme économique ; d’une tradition oubliée au nouveau consensus, par Robert Atkinson & Michael Lind

    Europe

    La France, une puissance maritime qui s’ignore..., par Richard Labévière

    Afrique

    L’Afrique de l’Ouest se dirige vers l’abîme, par Leslie Varene

    Donner du sens à l'argent

    Financer le localisme, par les Financiers Éveillés

     

    LA VIE

    Loisirs

    Bruxelles la belle - Les adresses incontournables

    Lecture

    The age of entitlement de Christopher Caldwell

    Paris-Strasbourg

    Les expositions de l’automne

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  • Qui sont les Black Blocs ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Xavier Raufer à Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque les Black Blocs dont les violences accompagnent désormais presque systématiquement les manifestations de rue parisiennes.

    Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et, tout récemment, Le crime mondialisé (Cerf, 2019).

     

     

                                                  

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  • Végâneries !...

    Les éditions Via Romana viennent de publier Végâneries, un ouvrage du Club des Ronchons coordonné par Alain Paucard. Fondé en 1986 par ce dernier, le Club des Ronchons aura eu pour président d'honneur Jean Dutourd (1920-2011). Le règlement intérieur stipule que les réunions sont interdites « aux femmes, aux enfants, aux animaux et aux plantes vertes », ce dernier ajout à la demande de Jean Tulard. Le Club des Ronchons est fondamentalement opposé à l'idée totalitaire du Bonheur.

     

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    Au sommaire :

    Alain PAUCARD : Le féminisme ne suffit plus

    Jacques ABOUCAYA : Comment je suis devenu végan
    Jean BERTEAULT : Prescription de véganine
    Arnaud BORDES : Délivrance
    Michel BOUVIER : Le boeuf clandestin
    François CÉRÉSA : Robert le Végan
    Philippe DUMAS
    Jean DUTOURD (1958) : Cheval
    Alfred EIBEL : Végane : à l’arbordage
    Charles-Henri d’ELLOY : Parigot, tête de veau !
    Bertrand FOSSAT : El Extasio, sonnet végan
    Alain GERBER : [sans titre]
    Olivier GRIETTE : La morale, une et indivisible
    Pierre GUINGAMP : J’exagère ?
    Philippe LACOCHE : La grosse carpe végan qui pue la vase
    Bruno LAFOURCADE : La nouvelle arche
    Bernard LECONTE : Supervegan
    Bernard LE SAUX : Les enfants de William Kramps
    Boris MOISSARD : Le Cu Cul Clan
    Alain PAUCARD : Fake news
    David PERINI : Le général Vegan s’en va-t-en guerre !
    Jean-Jacques PÉRONI : Au nom du pâté, du figatelli et du saint-nectaire
    Xavier RAUFER : Végans, végétariens en peau de lapin (si j’ose dire…)
    Ivan RIOUFOL : Mangez un végan !
    Philippe de SAINT-ROBERT : Malthus, nous voilà !
    Olivier SARRADE-LOUCHEUR : Le protocole de Panurge
    Gérald SIBLEYRAS : Végan en pot
    TREZ
    Jean TULARD, de l’Institut : Napoléon végan ?
    & Pensées ronchons

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  • Criminalité : de l’hybridation à la mondialisation...

    Dans son émission vidéo Fenêtre sur le monde, Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue Conflits évoque avec ses deux invités, Xavier Raufer et Alexis Deprau,  l’hybridation de la criminalité et les difficultés que rencontre l’État pour contenir la violence.

    Pour approfondir la question de l'hybridation, on pourra utilement se référer à l'excellent essai de Jean-François Gayraud intitulé Théorie des hybrides - Terrorisme et crime organisé (CNRS éditions, 2017).

     

                                          

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